L’intérêt porté à une marque commerciale


"LA SYMBIOSE ENTRE LA MARQUE ET LE CONSOMMATEUR", Opinion Way, Paris retail week, mai 2016

Méthodologie : 1010 personnes de 18 ans et plus, représentatives de la population française ont été interrogées les 27 ou 28 avril par questionnaire auto-administré en ligne sur système CAWI. 40% sont des inactifs, 32% des employés/ouvriers, 27% des cadres, professions intermédiaires et chefs d’entreprise.  

 

Les français ont le sentiment de passer moins de temps qu’il y a 10 ans à faire les magasins, lire et voir leurs amis et plus de temps à faire les boutiques en lignes (39%), préparer les repas (33%) ou travailler (31%).

Passer plus de temps à faire les boutiques en ligne est paradoxalement aussi présent pour les jeunes (38 à 43%), que leurs ainés (42-43%); ce n’est pas non plus de façon accentuée le fait des CSP+ (40% contre 36 pour les CSP moins et 42% pour les inactifs); les 18-24 ans sont même les plus nombreux à faire les boutiques (en magasin).  

 

Le shopping sur internet se fait surtout le soir avant de se coucher (49% souvent ou de temps en temps, plutôt le fait des moins de 35 ans et des CSP+), la matin en se levant (27%), pendant la pause déjeuner (24%, plutôt les moins de 50 ans et les CSP+) ou pendant la publicité à la TV (24%, plutôt les moins de 35 ans), peu en attente de RdV, dans les transports, ou entre 2 réunions (9 à 11%).

La moitié des répondants sont d’accord avec le fait de pouvoir faire ses achats à n’importe quelle heure, n’importe où (là encore les moins de 35 ans et plus modestement les CSP+).  

 

En ce qui concerne l’importance accordée à la marque, 57% ne la juge pas plus ou moins importante qu’il y a 10 ans, notamment pour les 35 ans et plus. 22% disent être fidèle depuis longtemps à une marque; parmi ces derniers, 34% ont cité une marque de luxe (Dior, levis’, Lancel…) ou de cosmétique (Yves Rocher, Clarins…), 16% une marque alimentaire (Coca-cola, Nestlé, Danone…), 15% une marque de produit high-tech (Samsung, Apple…), 9% des équipements sportifs (Adidas, Nike, Decathlon…) et 7% une marque automobile.

Les raisons avancées sont la qualité inchangée des produits (65%), l’adaptation des produits (60%), moins les valeurs portées par la marque (30%) , et moins encore le fait que la marque écoute, connaît les habitudes d’achat.

Pour qu’une marque suscite l’intérêt du répondant, il faut prioritairement qu’elle contacte quand la personne le désire, soit utile à la vie quotidienne et à l’écoute des besoins, respecte l’environnement et l’éthique, propose des solutions uniques ou suscite de l’émotion. Pour ce faire les répondants préfèrent entrer en relation via le site internet de la marque, ou par téléphone et les réseaux sociaux, voire un courrier ou via un forum.