Une légére baisse du moral chez les dirigeants de TPE/PME.


"La grande consultation des entrepreneurs, vague 66", CCIfrance, la Tribune, LCI, Opinion Way, janvier 2022

Méthodologie : échantillon de 610 dirigeants d’entreprise interrogé par téléphone entre le 11 et le 21 janvier 2022. La représentativité de l’échantillon a été assurée par un redressement selon le secteur d’activité et la taille, après stratification par région d’implantation.

 

La crise sanitaire actuelle continue à poser des difficultés, mais l’appui de leurs banques s’avère stable.

⇒ Les difficultés du fait de la crise sanitaire

Les difficultés que rencontrent les dirigeants sont le plus souvent directement liées à des problèmes en lien avec la pandémie : 56% la mise en place du télétravail obligatoire de 3 jours et 29% l’absentéisme dû aux “cas contact” ; sont également mentionnés, les difficultés d’approvisionnement (24%), les problèmes de trésorerie (17%) et une gestion des stocks compliquée (11%).

 

Le secteur des services, qui regroupe le plus de métiers compatibles avec le télétravail, est celui dans lequel les chefs d’entreprise citent le plus le télétravail obligatoire comme difficulté (60%).

Les dirigeants des entreprises de 10 salariés ou plus évoquent davantage l’absentéisme des potentiels malades de la Covid-19 (57% vs 27 dans les entreprises plus petites).

 

En comparaison avec les précédentes vagues épidémiques, 63% considèrent que la gestion de leur entreprise durant cette nouvelle vague qui cumule les variants Omicron / Delta n’est pas plus compliquée, vs 20% plus compliquée et 16% moins compliquée.

⇒ L’appui des banques

Face à la crise, les dirigeants disent compter sur le soutien de leur banque que 46% considèrent comme un véritable partenaire et 41% comme un prestataire ; seuls 8% perçoivent leur banque comme un frein pour leur organisation.

 

63% dirigeants des entreprises d’au moins 10 salariés considèrent leur banque comme un partenaire (vs 45 dans les entreprises plus petites).

 

83% déclarent que ce soutien est resté stable depuis le début de la crise.

Dans le secteur du commerce, notamment des HCR, fortement touchés par la pandémie, le taux monte à 90%, mais un peu moins pour les 10 salariés et plus (73% vs 84 pour les moins de 10 salariés). Pour 8% il y a eu dégradation (12% dans l’industrie et le BTP).

 

Concernant la cotation des entreprises par la Banque de France, 76% déclarent ne pas connaitre ce système, et seuls 5% se sentent capables d’expliquer en quoi il consiste (ne connaissent pas, 62% chez les 10 salariés et plus vs 77% chez les moins de 10).

⇒ La conjoncture

“L’épidémie de Covid-19 continue d’user l’optimisme des dirigeants d’entreprise”. Comme en décembre dernier, l’indicateur baisse encore en ce début d’année : il perd 7 points et s’établit à 80, un niveau qui n’avait pas été aussi faible depuis mai 2021. Ce recul est principalement dû à l’affaissement du moral des dirigeants des plus petites entreprises, employant 0 à 9 salariés (-7 points, 79). A l’inverse, le moral des chefs d’entreprises plus importantes, comptant 10 salariés ou plus, affiche une embellie (+4 points, 96), bien que contenue : son niveau reste loin de celui observé en novembre dernier (110)”.

 

Constat est fait d’une légère perte de confiance concernant les perspectives de leur entreprise : (-3 points, 64%), particulièrement les dirigeants des petites entreprises. 

 

Pour en savoir davantage : Entreprises – autres (opinion-way.com)