Au 2éme trimestre 2023, le PIB augmente de 0,5%, après avoir marqué le pas au trimestre précédent (0%).


"Au deuxième trimestre 2023, le PIB progresse sensiblement (+0,5 %) et le taux de marge des sociétés non financières augmente nettement (+1,5 point)", Insee, Informations rapides N°216, août 2023

Le taux d’épargne des ménages augmente ce trimestre et le taux de marge des sociétés non financières (SNF) augmente lui aussi. 

⇒ Les ménages

La masse salariale reçue par les ménages ralentit légèrement à +1% après +1,3%. Les prélèvements fiscaux diminuent ce trimestre (-1,3% après +2,3%), notamment l’impôt sur le revenu et les prélèvements assis sur les revenus du capital ; les prestations sociales en espèces augmentent légèrement (+0,3% après +1%). Le prix de la consommation des ménages ralentit (+1,4% après +2%),

De ces faits, le revenu disponible brut des ménages en euros courants augmente de 1,6% au 2éme  trimestre 2023, comme au trimestre précédent et le taux d’épargne des ménages augmente s’établissant à 18,8%, après 18,2% au 1er trimestre 2023 ; Il est supérieur de presque 4 points à son niveau moyen de 2019.

⇒ Les entreprises

♦ Les exportations rebondissent (+2,7% après -1,7%), et les importations se redressent (+1,6% après -2,5%) ; la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB demeure positive pour le 3éme trimestre consécutif (+0,3 point après +0,4 point).

 

Les heures travaillées ralentissent un peu (+0,4% après +0,6%). L’emploi total est en hausse de 0,3%, comme au trimestre précédent, tandis que le nombre d’heures travaillées par emploi augmente de 0,2% (après +0,3% au premier trimestre), sous l’effet du recul du nombre de jours de grève et d’une légère baisse du chômage partiel.

 

Le taux de marge des sociétés non financières augmente nettement passant de 31,7% à 33,2%, due notamment à la baisse du prix des importations énergétiques et à un rebond de la productivité, ainsi que la baisse des salaires.

 

Pour en savoir davantage : https://www.insee.fr/fr/statistiques/7662551

 

Commentaire de Pierre Demoux dans les Echos du 7 septembre :

“Les entreprises ont profité du recul des tarifs de l’énergie et de nombreuses matières premières, sans répercuter pour le moment la baisse sur leurs prix, qui ont progressé plus vite que les salaires. Ce qui a soutenu la vague inflationniste.”