40% des TPE ont connu une baisse de leur chiffre d’affaires au cours du premier trimestre 2012, mais ils ne sont plus que 20% à envisager des baisses pour le prochain trimestre, 26% pronostiquant même une hausse


"Baromètre des TPE vague 46", Fiducial/Ifop, lu mai 2012

 Sondage réalisé entre le 10 et le 21 avril auprès 1005 dirigeants de TPE de 0 à 19 salariés

 

Si le climat des affaires génère largement du pessimisme chez les dirigeants de TPE (71% en avril 2012), le jugement sur leur propre activité est plus favorable (51% de pessimiste, sans grand changement depuis 9 mois). La situation est jugée préoccupante par 26/28% depuis avril 2011 ; ce l’était davantage entre avril 2009 et avril 2011 (entre 30 et 40%).

 

Pour 41%, les recettes et les ventes ont stagné ; 23% ont connu des baisses de plus de 5% au cours des 3 derniers mois et 19% des hausses ; 26% envisagent des hausses dans les 3 mois à venir :

 

Baisse

Dont baisse de plus de 5%

Dont baisse de 1 à 5%

Stable

Hausse

Situation au cours des 3 derniers mois

40

23

17

41

19

Rappel janvier 2012 pour les 3 derniers mois

32

13

19

46

22

Prévision pour les 3 prochain mois

20

10

10

51

26

Rappel prévision janvier 2012

24

10

14

55

19

27% ont récemment fait une demande de financement auprès de leur banque (entre 22 et 33% depuis janvier 2009) ; ceux qui ont fait ces demandes ont connu certaines difficultés : refus de prêt ou de financement (28% en hausse au regard de janvier 2012, 18%), exigence de garanties supérieures (24 contre 22), taux plus élevés (17 contre 18), garanties exigées d’un organisme de caution (en hausse, 17 contre 14), accord de financement pour un montant moins élevé (10 contre 8).

 

La création nette d’emploi au cours du dernier trimestre est nulle ; 10% ont cependant embauché (dont 5% pour des remplacements de postes) et 5% ont supprimé des postes. Les prévisions pour le trimestre à venir sont bien plus favorables (11% comptent embaucher dont 8 pour créer des potes nouveaux, contre 4 pour en supprimer), ce qui conduirait à une création nette de +4%, notamment dans les entreprises de 10 à 19 salariés, et dans les services aux entreprises.