Profil de repreneurs majoritairement diplômés de l’enseignement supérieur


Fusacq étude « Le profil des repreneurs d’entreprise » octobre

Fusacq est une place de marché en ligne dédiée à la Reprise – Transmission d’entreprise. Son objectif est de fédérer l’ensemble des acteurs du marché (repreneurs, cédants, intermédiaires, investisseurs…) pour favoriser leur mise en relation. Fusacq propose plus de 2500 annonces de cession d’entreprises et de recherche d’acquisition. 37% des repreneurs observés appartiennent à l’Ile-de-France.

 

Quelques éléments de profil de cette population « particulière » : En termes de niveau d’études, 85% ont un niveau d’enseignement supérieur (dont 63% au-delà de bac +2) ; 13% vivent seul, 87% en coupe (dont 62% avec des enfants) ; 73% ont moins de 50 ans (28% de 30 à 40 ans, 34% de 40 à 50 ans) et par ailleurs 24% ont de 50 à 60 ans.

57% travaillaient auparavant dans des entreprises de plus de 100 salariés (dont 36% de plus de 500 salariés), 21% dans des entreprises de 20 à 100 salariés et 22% dans des entreprises de moins de 20 salariés.

84 % des repreneurs déclarent avoir la vocation d’entreprendre, depuis longtemps. 80% envisagent de développer l’entreprise qu’il reprendrait (20% reprendre pour revendre).

 

Le profil d’entreprise recherché : une petite entreprise, peu importe l’activité pourvu qu’elle soit attractive : 45% ne posent pas de condition d’activité mais recherchent par contre l’entreprise attractive ; par ailleurs, 25% recherchent dans leur secteur d’activité actuel et 21% privilégie la reprise d’une activité mûrement réfléchie, ou choisie par passion.

72% recherchent une entreprise de moins de 20 salariés (dont 42% de moins de 10 salariés) et 26% une entreprise de plus de 20 salariés.

 

Les atouts pour reprendre : un apport personnel conséquent, du temps et un appui dans l’entourage :

47% disposent d’apports personnels de 100 à 300 000€, 19% de 300 à 500 000€ et 18% plus de 500 000€. Ces montants pour 63% d’entre eux sont moins d’1/3 de leur patrimoine et pour 28% la moitié environ de leur patrimoine.

62% ont dans leur entourage une ou des personnes qui ont repris une entreprise.

Ils ont aussi intégré qu’il fallait du temps : 40% estiment qu’il faut de 6 à 12 mois pour trouver et conclure, 35% de un à deux ans, et même 12% plus de 2 ans.

Plus de 45% des repreneurs sont prêts à reprendre hors de leur région actuelle.

 

Comment envisagent-ils cette mise en forme de la recherche puis de la reprise ?

60% estiment que le plus important est de présenter un projet solide ; disposer d’argent (15%), d’une bonne expérience professionnelle (14%) ou d’un bon réseau (11%) sont jugés moins importants.

Les compétences exigées sont à leur sens d’abord des compétences en finance et management (52%) puis en commercial (36%) ; la compétence technique vient en dernier ressort (12%). Le plus compliqué est de trouver la cible pertinente (45%), puis viennent les questions de mise en œuvre (10% l’analyse de l’entreprise à reprendre, 16% la mise en place du financement, 11% la négociation et les relations avec le cédant…).

Pour trouver la cible, c’est débord une recherche par soi-même : 47% prospectent sur internet, 20% font appel à leur réseau et 32% ont recours à des intermédiaires spécialisés (dont 18% des CCI et des associations) ; 51% ont visité des salons de création/reprise et 36% envisagent de le faire.

 

Comment se font-ils aider ?

-28% ont suivi une formation, estimant que leur parcours professionnel ne les a pas préparés à la reprise ; 36% l’envisagent, alors que 36% n’en voient pas l’intérêt.

-Tout d’abord par le cédant : 58% souhaitent qu’il soit disponible le temps qu’il faut pour intégrer savoir et savoir-faire et 18% pour seulement faire face aux contraintes ; par contre 14% s’y opposent.

-Lors de l’acquisition, 45% envisagent de faire appel à un cabinet conseil et 79% à OSEO garantie reprise.

-38% n’envisagent pas de faire appel à des fonds d’investissement ; 16% pensent par ailleurs que leur projet ne les intéresserait pas ; 46% font appel par ailleurs à des investisseurs (dont 15% à des fonds d’investissement).

-Après la reprise, 36% pensent se faire aider en ce qui concerne les finances, 27% le commercial, 15% la stratégie et 11% un domaine autre non précisé. 53% envisagent de s’associer.

-71% estiment important d’associer l’entourage familial.