L’affacturage, 320Md€ de créances en 2018


"La france, championne de l'affacturage, doit encore conquérir les PME" et "Délais de paiement : un nouvel outil pour encourager l'affacturage", Les Echos du 8 octobre 2019

L’affacturage est peu répandu au sein des TPE, voire des PME; un nouvel outil devrait mieux leur correspondre.

 

Selon l’Association Française des Sociétés Financières, depuis 2014, l’affacturage a progressé chaque année de l’ordre de 10% (entre 8 et 13% selon les années). En 2018, plus de 40 000 entreprises y ont eu recours concernant 73 millions de factures, faisant de la France le 2éme utilisateur au niveau mondial, et le 1er au niveau européen devant la Grande-Bretagne.

Son développement s’explique par le retard de paiement (60 jours en moyenne pour 1/3 des entreprises), conduisant à de grandes difficultés de trésorerie et à des défaillances fréquentes (1/4 des défaillances).

 

33,1% des utilisateurs sont des PME et 11,9% des TPE, selon la Banque de France.

Une vingtaine d’institutions financières (les factors) achètent les créances dans le cadre de l’affacturage, la moitié d’entre elles en faisant leur seule activité.

 

Noter que la loi Pacte donne un second souffle en proposant l’affacturage renversé (6% de l’affacturage actuel): dans ce cadre, c’est l’acheteur qui passe le contrat avec le factor, en accord avec la PME (et non la PME qui vend au factor ses créances). Le cout trop élevé de l’affacturage est réduit la commission, étant prise en charge pour moitié par le donneur d’ordre.

 

L’état encourage les acheteurs publics et les collectivités territoriales, à y avoir recours.