60% des TPE/PME disent avoir besoin de financement, soit d’investissement (36%), soit d’exploitation (31%), alors que 40% n’expriment pas de besoin spécifique ; une situation qui s’améliore plutôt.


Baromètre KPMG/CGPME (vague 13)

 Echantillon de 402 dirigeants de PME (10 à 500 salariés) interrogés par téléphone entre le 20 et le 26 mars 2012

 

Constatons d’abord que les dirigeants sont un peu moins inquiets de la situation économique (73% contre 85 et 83% en septembre et décembre 2011) ; idem pour leur situation d’entreprise (44% contre 58 en décembre 2011).

 

Les difficultés financières rencontrées viennent d’abord de la hausse des prix fournisseurs (65%), et moins de la baisse du chiffre d’affaires (38%) ou de problèmes de trésorerie ou de financement (27%).

 

Pour 27%, la situation économique a un impact négatif pour l’accès au crédit (sans grand changement depuis décembre 2010 mais ils étaient 35/37% entre septembre 2009 et mars 2010) ; une même proportion (27%) disent se restreindre dans leurs investissements du fait de la difficulté d’accès au crédit.

 

36% disent avoir besoin de financement d’investissement ; parmi ces derniers, 61%  souhaitent remplacer ou entretenir matériel et locaux, 39% investir en équipement/véhicule/ informatique, 28% pour des acquisitions de développement (achat d’entreprise, fusions…) et 24% pour investir dans l’innovation (technologies, process…). 17% disent par ailleurs attendre la fin de la période électorale pour décider d’investissement, alors que pour 54% cela n’a pas d’impact et que 29% n’envisagent pas d’investissement.

 

Le durcissement des conditions de financement par les banques s’explique par :

– un financement par des frais élevés ou à des montants plus faibles que prévu (44%, plutôt en baisse)

– La demande de garanties supplémentaires 33%)

– La réduction des crédits ou des facilités de trésorerie (30%)

– Une demande de caution (29% en hausse)

– Des délais longs pour obtenir l’acceptation du crédit (22%)

 

De ce fait 48% envisagent d’examiner les conditions d’autres banques concurrentes (en hausse) ou de réexaminer les lignes de crédit (36%).