Ce qui conduit au succès d’une entreprise


"Étude : la personnalité de l’entrepreneur et son impact sur le succès de l’entreprise", Vistaprint, octobre 2017

Méthodologie : sondage conduit auprès de 500 chefs de petites et micro-entreprise (de 0 à 49 salariés), basés en France et âgés de 18 ans et plus, entre le 31 août 2017 et le 5 septembre 2017, réalisé par OnePoll  pour le compte de Vistaprint.

Les gènes déterminent-ils si une personne sera ou non un entrepreneur et y réussira ? 

 

Si 10% des entrepreneurs le savaient dès l’enfance ou l’adolescence qu’ils lanceraient un jour leur propre affaire, 61% pensent que l’éducation, l’exposition à l’entrepreneuriat et les expériences professionnelles forment l’entrepreneur; d’ailleurs, 62% se sont lancés en cours de carrière, en ayant déjà une expérience professionnelle.

 

Toutefois, 84 % des entrepreneurs pensent qu’il faut disposer d’un certain type de personnalité pour se mettre à son compte.

Entreprendre est un parcours du combattant. Cela implique de quitter son emploi, de faire des concessions sur sa vie personnelle, de devoir affronter la solitude. 

Étonnamment, gagner plus d’argent est une motivation faible pour ceux qui se lancent dans l’entrepreneuriat (moins d’1/4); en revanche, plus de la moitié des entrepreneurs se disent animés par l’envie d’être leur propre patron (cité par 56 % des répondants) et d’avoir plus d’indépendance (55%), l’autonomie (46%), la liberté (45%), le fait d’être en total contrôle de son travail (41%), la capacité à pouvoir travailler en accord avec ses valeurs et son éthique (35%) ou encore la flexibilité (30%).

 

Les femmes sont plus nombreuses que les hommes à avoir mentionné le facteur « flexibilité » (37% contre 26), « avoir un meilleur équilibre travail-vie privée (32% contre 19), « réduire le niveau de stress » (14% contre 7) et « l’envie d’aider les autres » (16% contre 9). Les hommes, eux, ont davantage mentionné le facteur « gagner plus d’argent » (26% contre 21).

Les 18-34 ans, par rapport aux plus de 55 ans, sont davantage intéressés par la liberté (49% contre 39), la flexibilité (36% contre 25), la réduction de leur niveau de stress (21% contre 3) et enfin l’envie aider les autres (25 contre 7). Les plus de 55 ans eux sont davantage motivés par l’indépendance (57% contre 42).

 

 Ce qui est commun aux entrepreneurs : plus de la moitié des entrepreneurs se décrivent comme indépendants (58 %), travailleurs (57 %) et dignes de confiance (55 %). Et plus du tiers aiment apprendre (45%), pensent être curieux (45%), fiables (44%), déterminés (42%), passionnés (40%) et intègres (38%).

Toutefois,  les femmes sont plus nombreuses à se qualifier d’indépendantes (66% contre 53), de passionnées (46% contre 37) alors que les hommes se qualifient davantage d’intègres (41% contre 33).

L’âge : l’intégrité et le fait d’être digne de confiance sont des traits de personnalité plus répandus  chez les 55 ans et plus que chez les 18 à 34 ans (respectivement 50% vs 28 et 64 vs 47). Les jeunes ont davantage tendance à être passionnés (48% contre 37), déterminés (46% contre 41), créatifs (38% contre 30), énergiques (35% contre 26). Étonnement, les plus de 55 ans sont plus nombreux à se dire capables de prendre des risques (41% vs 25).

 

Si chaque histoire de réussite est différente, existe-t-ils des facteurs communs à la réussite d’une entreprise ? Les 3 facteurs les plus essentiels sont directement liés au fondateur

-La personnalité selon 96%; 73% pensent même qu’il s’agit du facteur le plus important.

les compétences du fondateur (66%) et son réseau (53%) : 46% des 55 ans et + pensent que la carrière et les précédentes expériences sont un facteur déterminant dans le succès d’une entreprise (vs 24% de la génération Y).

-2 autres traits : une équipe forte et fiable (48%) et une bonne idée de business (46%) 

Moins du quart pense que la chance joue un rôle.

 

Les traits de personnalité de l’entrepreneur qui contribuent le plus au succès d’une entreprise sont travailleur (48%), digne de confiance (38%), déterminé (36%), indépendant (34%) et fiable (33%).

Pour les moins de 34 ans, être digne de confiance est moins important pour le succès de l’entreprise que d’être passionné et déterminé.

 

Ce qui porte le plus de préjudice à la réussite de l’entreprise : la difficulté à gérer l’argent (54%), peu organisé (54%), peu méthodique (44%), narcissique (38%), peur de prendre des risques (37%).

Les entrepreneurs de plus 55 ans sont 55% à penser que la peur de prendre des risques porte préjudice à l’entreprise (vs 30% les moins de 34 ans). Ils pensent également à 46% que le manque de confiance en soi est délétère pour l’entreprise, contre seulement 26% des moins de 34 ans.