45% des Français ont renforcé leur relation avec les commerces alimentaires de proximité du fait du covid.


"Les Français et les commerce alimentaires de proximité", Odaxa, Epicery, avril 2022

Méthodologie : échantillon de 1 345 personnes de 15 ans et plus, dont un focus sur les 15-24 ans (442 interrogés).

Les 15-24 ans manifestent une assez grande proximité avec l’ensemble des Français, avec toutefois une réponse un peu plus modérée.

⇒ Attachement aux commerces de proximité

Qu’il s’agisse de produits locaux, le produits made in France, de circuits courts, de produits sur les marchés ou de produits achetés dans les commerces alimentaires, de 40 à 49% des Français leur ont accordé plus d’importance depuis la crise sanitaire. Le résultat est proche pour les 15-24 ans, avec toutefois une importance plus modérée (38-46%).

39% se disent très attachés à leurs commerces alimentaires de proximité (et 45% assez attachés). Les cadres et les 65 ans et plus sont davantage attachés que les ouvriers/employés et les 15-24 ans.

61% estiment prioritaire de maintenir des commerces de qualité dans leurs communes ; un peu moins les 15-24 ans et davantage les 65 ans et plus.

⇒ L’image de ces commerces

Les différents commerces de proximité ont une très bonne image pour 30 à 56% d’entre eux : 56% les boulangers-pâtissiers, 47% les boucher-charcutiers, 39-42% les fromagers, les primeurs, les fleuristes, les poissonniers, mais 37% les épiciers,36% les restaurateurs, et 30% les cavistes ; une situation un peu moins favorable chez les 15-24 ans (24-54%), sauf pour les restaurateurs (40% vs 36).

Pourquoi cette très bonne image ?

88% la fraicheur des produits, 78% des prix plus élevés, mais seulement 52%la difficulté de renouveler l’offre et 51% le fait de ne pas savoir valoriser leurs produits.

89% leur reconnaissent un rôle dans la préservation du dynamisme local, 79% le conseil personnalisé, mais 62% ne sont pas bine adaptés au numérique.

⇒ L’envie d’y exercer pour soi ou le conseil donné à ses enfants

Aux parents avec des enfants de moins de 25 ans, la question leur est posée s’ils conseilleraient à leurs enfants d’exercer un métier dans ce secteur et dans lequel, 20% répondent certainement, 48% probablement ; les cadres, les femmes, les foyers les plus aisés, et ceux localisés en région parisienne sont plus réservés.

Le métier de boulanger-pâtissier est celui et de loin celui qui est le plus sollicité (45% vs 2 à 16% pour les autres métiers).

Aux personnes interrogées, s’ils en avaient la possibilité, exerceraient-elles l’un de ces métiers : 15% répondent certainement et 37% probablement . Les ruraux, les jeunes actifs, les hommes, les ouvriers y sont les plus favorables. Quant au métier choisi, on retrouve les mêmes tendances qu’observées précédemment.

 

⇒ Comment sont perçus ces métiers ?

Les métiers de l’artisanat alimentaire sont qualifiés d’authentiques (88%), de passionnants (82%), d’épanouissants (74%), d’avenir (67%), adaptés aux jeunes (65%), d’innovants (53%), de valorisés dans la société (44%) et bien rémunérés (27%).

Mais il sont fatigants (84%), difficiles (82%), risqués (53%).

Pour en savoir davantage  :  http://www.odoxa.fr/sondage/des-commerces-tres-populaires-mais-perfectibles/