4 difficultés majeures entravent le développement des entreprises nouvelles : les seuils réglementaires, l’équipe, l’enfermement sur la marché français, l’ouverture du capital


« PME pour l’éternité, un maléfice très français », les Echos du 20 février 2014

 Selon les auteurs, 60 956 sociétés inscrites au registre du commerce en 2004, le sont toujours en 2014 ; 628 entreprises ont réussi à dépasser le cap des 10M€ de chiffres d’affaires en 2011-2012 ; entre 9 et 11 salariés, leur nombre baisse de 40% ; entre 19 et 21 salariés, de 52% et entre 49 et 51 salariés, de 64%. L’IFRAP estime que ces seuils ont empêché la création de 70 000 à  140 000 postes supplémentaires.

Question a été posée à 20 dirigeants qui ont été au top du développement.

 

Selon eux, 3 points essentiels y ont concouru :

-bâtir une équipe : « il faut savoir impliquer ses collaborateurs, en faire des co-entrepreneurs les associer au succès de l’entreprise… ne pas avoir peur de recruter des personnes qui sont meilleures que soi. L’important est que tout le monde adhère au projet, ce qui implique de souder et fidéliser ses collaborateurs…Mais aussi avoir la lucidité et le courage pour remplacer un manager dont les capacités ou l’envergure ne répond plus à la tâche qui lui est demandée. »

« Penser d’emblée international : sur un marché relativement étroit comme la France, l’international est le moyen de se trouver rapidement des relais de croissance »

«  Ouvrir son capital : c’est souvent le plus grand frein, inavoué, à la croissance ; la peur de perdre son enfant

 

« Voir grand, première condition pour ne pas se condamner à rester petit. »