Une transformation culturelle inédite à la Société Générale où l’envie d’entreprendre se concrétise


"14 000 collaborateurs de la Société Générale ont une idée de start-up", Usine Digitale du 26 janvier 2018

Source : 2 articles d’Usine Digitale, l’un du 9 octobre 2017, l’autre 26 janvier 2018

 

Déjà 365 projets de start-up, et des outils en appui.

 

“365 projets de start-up ont été déposés par les collaborateurs de la Société Générale à la suite d’un appel à candidatures interne. 14 000 collaborateurs de la Société Générale ont une idée de start-up (10% des effectifs du groupe).”, en réponse à l’appel de fin octobre 2017, de la Société Générale  en direction de ses collaborateurs avec pour objectif de générer de la créativité en interne pour imaginer de nouveaux services et de nouveaux business (une façon d’intégrer les fintech) et d’endiguer la fuite de collaborateurs attirés par l’entrepreneuriat.

La banque ne s’est pas donnée d’objectifs chiffrés, mais espère voir une cinquantaine d’équipes réussir ce challenge.

 

Des appuis internes sont proposés

 

Les projets seront sélectionnés en fonction de leur qualité et leur potentiel de valeur ajoutée.

La banque fera appel à un cabinet extérieur pour épauler les collaborateurs qui se porteront volontaires (3 mois pour peaufiner leur projet avant de le pitcher devant la direction d’une Business Unit). Si l’équipe obtient un accord, elle partira pour travailler à plein temps sur le projet Chacun d’entre eux sera accompagné par un membre du comité de direction, voire la cellule innovation du groupe.

Tous les trois mois, les start-up internes auront des rendez-vous avec un board pour acter, ou non, la poursuite de leur projet. Et si l’aventure doit s’arrêter, les intrapreneurs pourront réintégrer leur unité, mais ne retrouveront par forcément le poste qu’ils avaient quitté.”

 

Un tiers lieu de 1000 mètres carrés est dédié à l’accueil de start-up internes et externes,  “pour se nourrir et contaminer tous les autres collaborateurs”.

 

Le budget : la banque pourrait débloquer entre 100 et 150M€ par an pour soutenir ce dispositif (à comparer aux 5Md dédiés à l’informatique).

 

“Pour éviter de trop grandes frictions au niveau RH, il faut soigner le manager qui perd un collaborateur. L’idée est de l’indemniser, en lui donnant plus de moyens, en lui permettant de recruter une nouvelle personne en CDD, avec la possibilité d’un niveau de salaire plus élevé”.