Les évolutions attendues: quels impacts pour les PME


Baromètre sur le financement et l’accès au crédit des PME,Vague 29", KPMG/CGPME, Ifop, juin 2016

Méthodologie : échantillon de 402 dirigeants d’entreprise, représentatif des entreprises françaises de 10 à 500 salariés interrogés par téléphone entre le 15 et le 21 juin.

 

Les dirigeants sont moins inquiets pour leur activité à venir : 40% contre 43-49% en 2015, 51-60 en 2014, 53-57 en 2013. Les difficultés rencontrées sont d’abord liées au cout du travail et à la complexité du droit du travail (72%), au recrutement (54%), mais aussi à la baisse de rentabilité (56%) et au carnet de commandes (50%) ou encore à la fiscalité (44%).

 

la moitié des dirigeants font état d’au moins un besoin de financement : 31% pour de l’investissement et 27% pour de la trésorerie; ces besoins sont en nette baisse au regard des autres enquêtes précédentes (notamment entre 2009 et 2014);  mais cela n’est pas du aux difficultés d’accès au crédit qui se sont réduites, sauf pour les crédits de trésorerie.

 

Dans les évolutions actuelles, la transition numérique est jugée avoir l’impact le plus important (47% mais 29% l’estiment pas important du tout); il en est de même mais plus modestement pour la transition énergétique (31 et 38%); par contre les nouvelles formes de travail (télétravail, travail non-salarié, contrats de mission.) ne requiert que 18% (contre 50% estimant l’impact peu important); il en est de même avec la robotisation (13% contre 65).

Ceci étant, les dirigeants sont conscients que ces évolutions vont entrainer une transformation de leurs activités ou modes de production (59% dont 25% en cours) et auront un impact sur l’emploi au sein de l’entreprise (57% dont 20% en cours); en ce qui concerne l’emploi dans les 10 ans, l’impact portera sur le changement de profil, les effectifs (hausse et baisse), le recours au télétravail, au travail non-au salarié, à des contrats de mission.

 

Pour y faire face, 46% ont engagé des actions de formation, 34% l’acquisition de nouveaux équipements, 21% le recrutement de nouvelles compétences, 18% des investissements de R&D, et 11% des collaboration avec d’autres entreprises ; les actions sont plus marquées pour les 20 salariés et plus, notamment pour les 50 salariés et plus.