La recherche publique utilisée largement par les lauréats du concours création innovante du ministère de la Recherche


dossier de presse du "13éme concours national d’aide à la création d’entreprises de technologies innovantes", Ministère de la recherche, juillet 2011

Depuis le lancement du concours, sur les 17 400 projets présentés, 2 543 ont été lauréats. Ces derniers ont crée 1 300 entreprises ; le taux global de création pour les projets « création-développement » est de 92% et de 21% pour les candidats « en émergence ».

 

3 ans après leur création, 95% sont toujours en activité et 88% ont dépassé le stade critique des 5 ans.

 

En 2011, 149 lauréats ont été retenus.

126 projets « création-développement », présélectionnés par les jurys régionaux, ont conduit au choix de 67 lauréats ; ces derniers recevront une subvention d’un montant moyen de 214 224 € pour financer jusqu’à 60% de leur programme d’innovation.

Par ailleurs, 82 lauréats dits « en émergence » recevront, à titre personnel, une subvention d’un montant moyen de 31 000 € pour financer jusqu’à 70 % des prestations nécessaires à la maturation et à l’établissement de la preuve du concept de leur projet.

 

63% des projets des lauréats ont mis en œuvre les résultats  de la recherche publique (dont 38% à l’université) ; le recours à la recherche publique est en nette hausse depuis 1999 :

Périodes

1999-2001

2002-2006

2007-2010

2011

% ayant mis en œuvre les résultats de la recherche publique

35 à 38

39 à 50

55 à 59

63

Les 2/3 sont ou ont été hébergés et accompagnés dans le cadre d’un incubateur public.

36% des projets récompensés sont localisés dans le secteur pharmacie/sciences du vivant/biotechnologies, 22% dans celui de l’informatique, 15% dans l’électronique, signal et télécommunications et 15% dans le secteur de la chimie et de sciences des matériaux.

29% des projets viennent de Rhône-Alpes, Paca et Languedoc-Roussillon et 23% de l’Ile-de-France.

 

49% des porteurs de projet sont titulaires d’un doctorat, 25% détiennent un diplôme d’ingénieur et 3% viennent d’une école de commerce ; 14% sont aussi diplômés de l’enseignement supérieur, mais d’un niveau inférieur au doctorat.