Quelques traits des entreprises familiales du Pays de la Loire


"observatoire des entreprises familiales des Pays de la Loire", Audencia, chaire des entreprises familiales , non daté

Méthodologie : sondage réalisé par BVA auprès de 228 dirigeants d’entreprise de la région Pays de la Loire dont 171 d’entreprises familiales (112 interrogés par internet entre le 24 02 et le 29 mars et 52 par téléphone entre le 15 et le 29 mars); 57% des entreprises ont moins de 50 salariés, 26% de 50 à 199 salariés et 17% au-delà. 29% des entreprises ont été crées avant 1975, 40% entre 1975 et 1999 et 31% après 1999. 58% sont le fait de la 1ére génération,  24% de la seconde et 18% au-delà. Dommage que le sondage ne se soit pas calé sur des entreprises d’au moins 2 générations, que 31% des entreprises n’ont au plus que 15 ans d’activité., et que l’on ne connaisse pas ici la définition de l’entreprise familiale à laquelle les enquêteurs ont eu recours. Dommage aussi qu’il n’y ait pas comparaison avec des entreprises classiques , alors qu’il y a si peu de travaux sur les entreprises familiales.  

 

Les 171 répondants au nom d’entreprise familiale ont plutôt le moral (note moyenne de 6,8 sur 10), dont 42% au moins une  note de 8 et seulement 11% une note au plus égale à 4.  65% ont connu une situation au moins stable en 2015. 

71% sont confiants quant aux prochains 12 mois pour l’avenir de leur entreprise; de fait pour 41% le carnet de commande est plus fourni ou identique (39%) à 2015; le niveau de trésorerie est meilleur (39%) ou identique (34%); le niveau de recettes est plus favorable (36%) ou identique (36%).

 

39% ont augmenté leur effectif en 2015, 46% l’ont maintenu et 15% l’ont réduit. 36% pensent l’augmenter en 2016, 44% le stabiliser (en remplaçant les départs), 10% le réduire, alors que 11% ne savent pas se prononcer.

Ce qui pose problème pour recruter :

-c’est avant tout la recherche de compétences spécifiques (63% au global), et la difficulté pour trouver les bons canaux  de recrutement (14%)

-En ce qui concerne l’entreprise, le manque d’attractivité du secteur (30%) et la localisation (18%)

-la marge de manœuvre de l’entreprise ; difficultés de proposer des salaires attractifs (29%), des contrats pérennes (12%), et le risque financier si l’on se trompe (25%)  

 

En terme de développement :  61% ont recours principalement aux banques pour financer les investissements Par ailleurs 55% n’exportent pas; pour 69% ce n’est pas une priorité. 40% disent s’être beaucoup investi dans le domaine de l’innovation, et 34% un peu. Mais pour 77% la R&D représente au plus 5% du chiffre d’affaires et pour 6% au moins 10% du chiffre d’affaires.  

 

En termes de transmission de l’entreprise, 36% envisagent de la transmettre au sein de la famille (54% via un LBO ou family buy out, 18% à titre gratuit et 18% à titre onéreux); 32% souhaite transmettre à une personne de métier, 16% à un salarié de l’entreprise. Pour ce faire, 54% envisage de former eux-mêmes leur successeur, voire en interne dans l’entreprise (28%).  

 

52% disent être attachés à leur territoire d’implantation et souhaitent  poursuivre leur engagement partenarial (culturel sportif, social), 11% souhaiteraient le faire, mais 33% n’y sont nullement attachés. Ceci étant, 93% se disent attachés à leur territoire.  

 

Selon ces dirigeants leur points forts sont :

-en ce qui concerne leur entreprise : la qualité des produits/services et la relation client (83%), l’innovation (29%), leur performance financière (23%), le développement à l’international (12%)

-en ce qui concerne les valeurs de l’entreprise : le bien-être et la fidélisation de leurs collaborateurs (54%), l’engagement  du dirigeant (43%), la conservation et la transmission du savoir-faire familial (18%),

-en ce qui concerne l’apport à la société locale : l’ancrage territorial (18%), le respect de l’environnement (8%)