les jeunes cadres visent les Start-up et la création d’entreprise


"Et l'on vous dit pourquoi vos cadres vont partir travailler dans une start-up", Usine digitale, 14 juin 2016

Page Group et L’Usine Digitale ont réalisé une étude grâce à laquelle il est possible d’avoir une première approximation du pouvoir d’attraction pour les jeunes cadres des nouvelles formes de travail (notamment Start up) , via une enquête en ligne menée auprès des professionnels du numérique (technologues ou marketeurs).

 

“On s’arrache les professionnels du numérique: ors de leur précédente recherche d’emplois, 81% des répondants disent avoir étudiés simultanément plus de deux pistes et même 4 pistes et plus pour 14% des profils marketing, et 24% pour les profils plus techno.

 

Si 46% disent voire envie de travailler pour une PME ou une ETI (51% des marketeurs et 41% des techno), ils sont 37% à souhaiter rejoindre une jeune pousse (autant les techno que les marketeurs) et seulement 24% un groupe coté. Les critères d’attractivité de la start up sont le caractère innovant et les possibilités technologiques offertes (62%), la polyvalence des postes (58%) ou la plus grande autonomie accordée (48%), et seulement 11% pour la rémunération. Les marketeurs sont plus sensibles à la polyvalence (61%) quand les technologues plébiscitent le caractère innovant (69%). Ceux qui disent ne pas vouloir travailler dans des start-up mettent en avant les conditions de travail (50%), le manque de moyens financiers (47%), ou le besoin de travailler dans un environnement structuré (33%).

 

49% disent qu’ils seraient prêts à devenir indépendant (64% pour les personnes sans emploi); les 2/3 de ceux qui se disent prêts, pensent que c’est l’avenir de leur métier; 51% motivent leur choix par l’envie d’être indépendants (flexibilité, autonomie); de plus  48% pensent qu’ils gagneraient mieux leur vie que comme salarié.  Ce qui les empêche de franchir le pas est l’existence de risques trop importants (61% des marketeurs et 58% des techno) ou l’inadéquation avec ce mode de vie (57 et 61%).